Le Syndicat des Industries de Madagascar – SIM a participé à la 8ᵉ Table Ronde Économique, qui s’est tenue au Radisson Blu le 11 novembre 2025.

Accompagné des administrateurs du SIM ,M. Anthony RAKOTOMAHAZO d’INVISO Groupe, M. Fredy RAJAONERA de la Chocolaterie Robert et M. Thierry RAMAROSON de la Savonnerie Tropicale, le Président du SIM, Tiana RASAMIMANANA, y a représenté la voix du secteur industriel et renforcé celle du secteur privé dans son ensemble, aux côtés des autres présidents de groupements.
S’exprimant au nom du secteur privé malgache, M. RASAMIMANANA a rappelé que le secteur productif a besoin de cohérence et non de contraintes supplémentaires .« Les entreprises créent des emplois, génèrent des recettes fiscales et portent la croissance nationale, mais elles sont souvent considérées comme de simples sources de prélèvements », a déploré Tiana RASAMIMANANA.
Sur le plan énergétique, le Président du SIM a encouragé l’État à accélérer le soutien à l’autoproduction industrielle, considérée comme un levier prioritaire pour la stabilité et la compétitivité. « Encourager l’autoproduction, c’est à la fois alléger la pression sur la JIRAMA, sécuriser la production et garantir la continuité économique du pays », a-t-il souligné.
Concernant la fiscalité, le SIM, a rappelé que la surcharge et l’instabilité fiscales freinent les investissements et fragilisent les entreprises formelles. En effet, moins une entreprise a de marge, moins elle contribue à la recette nationale. Le secteur privé continue à plaider pour un cadre fiscal stable et incitatif, notamment pour les startups, PME et PMI en phase de croissance et même pour les très petites industries ( TPI). Pour le cas du SIM, plus de 16 % de ses membres sont des PMI, et à travers le CGA-SIM, des startups sont accompagnées et siègent au sein du Groupement.
En marge de cette table ronde, le SIM a réitéré son appel à un climat des affaires viable pour les entreprises déjà bien établies, et incitatif pour les startups. Dans le secteur industriel, le tissu productif ne se limite pas aux grandes entreprises : il s’étend également aux TPI et PMI, dont le rôle est à ne pas négliger. Leur contribution alimente et soutient l’activité des grandes industries, consolidant ainsi l’ensemble de la chaîne de valeur industrielle, mais aussi du secteur privé dans son ensemble.